Les portes des entreprises se sont ouvertes ce 21 novembre, mais le vent tempétueux du jour n’en était pas la cause !
Le 21 novembre, pour la 7éme année consécutive, avait lieu le DuoDay… RETOUR EN IMAGES ci-dessous…
Est-il besoin de présenter cette journée tant son succès est grandissant ?
Est-il besoin de rappeler que l’action s’organise pendant la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées et qu’elle contribue à casser les représentations sur le handicap ?
Est-il besoin d’expliquer qu’elle passe par la volonté d’entreprises et de professionnels en emploi de parrainer le temps d’une journée, une personne handicapée et de lui faire découvrir son métier ?
Est-il besoin ? Oui ! 3 fois oui !
– Parce qu’aujourd’hui seulement 1/3 des entreprises répondent à leur obligation d‘emploi de personnes en situation de handicap et qu’on sait combien les stéréotypes ont la peau dure, mettre à l’honneur tout ce qui vise à briser les idées reçues est nécessaire et de rigueur.
– Parce que l’Adapei du Morbihan agit pour construire une société plus inclusive et plus solidaire et que ses usagers et professionnels étaient nombreux et mobilisés pour y contribuer, on se doit de vous en dire 2 mots.
– Parce que de belles rencontres sont nées grâce à ces portes ouvertes et que de belles histoires pourraient en découler, merci pour votre attention.
Désormais journée identifiée par tous pour favoriser l’embauche des bénéficiaires de l’obligation d’emploi, Duoday -à l’échelle des ouvriers des ESAT et de l’entreprise adaptée de l’Adapei du Morbihan- est une étape récurrente et attendue avec le milieu ordinaire de travail. Ce rendez-vous immanquable pour découvrir un métier, préciser un projet, gagner en expérience, enrichir son parcours !
Et cette année encore, la motivation, de toute part, était tangible.
69 parrains volontaires de 50 entreprises différentes ont accueilli 69 personnes sur 22 grandes familles de métier. 60% de duos de plus qu’en 2023.
Les métiers du commerce ont été particulièrement plébiscités -avec 35 duos formés- pour découvrir les métiers de la caisse, de la mise en rayon ou de la vente conseil.
7 collectivités du Morbihan ont accueilli des ouvriers et M. Le Sénateur Simon Uzenat a invité un ouvrier d’Esat à découvrir le Sénat et ses missions.
Pour aboutir à ce résultat, l‘équipe insertion du pôle travail travaillait sur ce rdv depuis juillet. D’abord, pour découvrir et suivre les offres. Puis les présenter aux ouvriers, en veillant à les rendre accessibles à tous. Recenser les candidats, les positionner. Et pour favoriser l’accueil et l’entrée en action rapide du binôme le jour j, assurer les présentations en amont. Presque autant de rdv ont été organisés avant l’évènement que de duos ont été formés puis visités ce 21 novembre. Et pour que chacun puisse être photographié et qu’une trace écrite soit laissée, chargés d’insertion, moniteurs ou secrétaires se sont entraidés.
Et cela en valait la peine !
Motivé par l’histoire personnelle du parrain, l’engagement sociétal de l’entreprise ou le souci partagé d’agir pour l’inclusion, l’accueil des ouvriers s’est toujours inscrit dans une démarche sincère …
Diverses enseignes ou collectivités ont d’ailleurs réservé leur duo pour les ouvriers de nos ESAT (ont les réseaux Décathlon, Carrefour ou Intermarché …)
Si certaines entreprises ont offert un café, des goodies ou un repas, toutes ont partagé le plus important : de leur temps. Pour présenter leur métier, permettre de l’occuper, tout au moins de l’essayer.
Les rencontres se faisant, les sourires s’échangeant, les intérêts pour ce métier se confirmant, le temps de la journée n’a pas toujours suffit. Cette année encore, il fut souvent promis (voire même organisé) de se revoir. Des stages ont été proposés. Des compétences repérées. Et il n’est pas dit que certains ne feront pas une mise à disposition dans l’entreprise.
Tout n’est pas gagné bien sûr. Aujourd’hui, en France, encore 31% des entreprises n’accueillent toujours pas de bénéficiaires de l’obligation d’emploi.
Et s’il reste du chemin à parcourir, nous faisons parti des marcheurs qui déployons les passerelles.
Nous ferons une pause, dans quelques mois, pour vous présenter les suites de cette opération, d’ores et déjà convaincus de voir des stages se concrétiser, des compétences se transférer et des capacités se développer.
